horaires des offices

En raison du couvre-feu, les vêpres sont célébrées à 16h00 les samedis précédant les liturgies dominicales. La participation à tous les offices est obligatoirement précédée d’une inscription préalable auprès du secrétaire de la paroisse dans la mesure où le nombre des fidèles pouvant être présents est malheureusement limité.

Из-за введения комендантского часа субботние вечерни начинаются в 16-00. Напоминаем, что посещение всех служб, к сожалению, возможно только после предварительной записи у секретаря прихода. Число присутствующих ограничено санитарными нормами.

Intervention du Père Michel Fortounatto aux funérailles du Père André, doyen dont a dépendu notre paroisse

A la mémoire de Père André, prononcé à ses funérailles. Ces notes sont au confluent du texte que j’avais préparé la veille, et de l’allocution dite à ses funérailles (en italiques).

J’ai connu mon frère, le père André, depuis le jour de sa naissance, je l’ai vu grandir, devenir un homme. Même de loin, lorsque j’étais à Londres, j’ai pu suivre son parcours, me demander quelle sorte d’homme était devenu mon frère. Cela m’a permis d’organiser mes pensées, pour vous, que j’ai mises sur cette feuille de papier. Je vais relire ce que j’ai écris hier soir, et avant-hier, c’est-à-dire après sa mort. J’ai vu sa vie en entier, la somme de ce qu’était son chemin vers Dieu. Je vais vous présenter maintenant le résultat, vous montrer ce qu’était André, à mes yeux, comme homme de foi, comme l’est devenue toute sa famille à sa suite.

C’était le temps de la débâcle française de juin 1940. Papa, qui s’était porté volontaire dans l’armée française, avait été transféré dans un camp d’officiers prisonniers de guerre en Allemagne. Pour un temps, Maman s’est retrouvée ainsi en charge d’une petite famille de trois garçons, dont j’étais l’ainé. En l’absence du père elle a inculqué en moi le sens de responsabilité pour notre jeune famille.

C’était donc l’année de la « débâcle »de 1940, j’avais 9 ans. C’est beaucoup, assez dans un garçon pour acquérir une expérience vitale. André est né à un moment où Père s’était engagé dans l’armée française comme sous-lieutenant, fut fait prisonnier, et envoyé en Allemagne. Il n’y est pas resté longtemps, car il avait 3 enfants, 3 garçons. De plus, on l’avait compté comme ayant participé à la guerre de 1914-18. Après 13 mois il fut relâché, à la maison. Maman c’était retrouvée seule avec 3 garçons en 1940, ce fut très difficile pour elle, mais elle m’a dit que « dorénavant c’est toi le chef de famille ». Oh là-là ! Comment cela va se faire ? Je me souviens comment ses paroles m’ont marqué. J’avais pris conscience de porter les soucis de mes petits frères, responsable de mes frères. Je ne sais pas comment cela s’est manifesté concrètement, mais je devins conscient que j’avais pris la responsabilité pour mes frères, responsable de mes frères. En tout cas j’ai ressenti dès lors une tendresse envers mes frères, mes petits frères, cette tendresse ne m’a jamais quitté, même quand Papa était revenu de captivité, et ce sentiment m’est resté vivant jusqu’au jour de la mort du « petite frère ». Tendresse envers André, autant que pour Wladimir. Ce sentiment était resté ancré en moi toute ma vie, caché à l’âge adulte. Je le voyais donc grandir, quand il est devenu un homme mûr, une personnalité marquante, un géant d’homme, avec une force musculaire impressionnante.

Quoique tôt déjà, il préférait dans la vie ordinaire – rester et faire les choses tout seul, comme un enfant unique… Cela a marqué sa personnalité, souvent il restait renfermé. C’était le temps où nos parents avaient divorcé. Il avait peut-être 10-12 ans, un moment très peu opportun pour perdre ses parents. Certainement, ce tournant dans l’existence familiale a eu son effet. Cependant, nos parents n’ont pas cessé personnellement de nous aimer, leurs fils, chacun de son côté. C’est alors que son caractère prenait forme. Il y a eu un moment, un trait que je ne savais pas comment formuler, mais que mon épouse avait remarqué, quand elle m’a dit : « André est un prince ! » En effet, quand je l’ai regardé de plus prêt, il avait l’allure d’un prince, la stature d’un prince, il se comportait dignement comme un prince. J’étais amusé – comment, s’il était prince, et moi je ne l’étais pas (rires) ? En tout cas, Mariamna avait saisi une qualité unique que l’on obtient à naissance. Il a toujours gardé une attitude pleine de dignité, presque militaire, un comportement distingué mais sans orgueil. Cette qualité qui ressortait, avait un fond mélangé bien sûr. Je connaissais en lui un côté ombrageux qui pouvait surprendre. Ce n’était pas toujours facile d’avoir affaire à lui. Il avait des défauts de caractère, comme il portait une grande réserve de qualités majeures.

Ainsi, j’ai gardé à vie, un sentiment de « tendresse » (naturellement cachée) pour mes deux frères, ce petit frère en l’occurrence, qui depuis a grandi pour devenir un géant de taille, doté d’une force physique remarquable. Mon épouse Mariamna, l’ayant connu quand il avait 18 ans, reconnaissait en lui un personnage naturellement « princier ». En effet, la dignité était en lui un aspect évident de son caractère et de son comportement. En fin de compte, il est mort comme un vénérable chêne déraciné dans la tempête.

A ce moment de mon exposé, je dois me poser la question quant à l’ensemble de sa vie, à quoi était-il arrivé ultimement. Mon propos n’est sensé être – ni un récit historique de sa vie, ni une description psychologique, mais l’image de ce qu’est, peut être, le regard de Dieu sur lui, un exemple pour nous. Quel est son profile, maintenant qu’il se présente au jugement divin. Même si je l’ai souvent trouvé ombrageux, mais ni les défauts, ni les qualités, n’ont d’incidence sur la façon dont le Créateur veut nous le montrer, son chemin vers Lui, son exemple pour nous. Je crois avoir réussi de comprendre les stades de sa vie, son grandissement. A un jeune âge, déjà il aimait beaucoup l’office à l’Eglise, il était servant à la paroisse d’Asnières, et ailleurs.

Nous l’avons connu en serviteur fidèle du Seigneur. J’ai dû attendre le jour de son décès pour apprécier toute la mesure de sa fidélité religieuse. Croyant fervent, André s’inscrit dans le cadre de la vie évangélique de Jésus dans son parcours terrestre, et que la Sainte Ecriture caractérise théologiquement comme: Prophète, Prêtre et Roi. C’est ainsi que je l’ai vu, lumineux de vérité, juste quelques heures avant son départ pour le Seigneur. Voici comment s’est articulée cette vision.

Etant croyant, André s’inscrivait dans le cadre de la vie évangélique de Jésus. Qu’il le savait ou non, je ne sais pas. J’observais, maintenant je le vois dans le fond de son être. Pour ne pas verser dans l’émotionnel, je voudrais rationaliser mon propos, le placer dans un cadre théologique. Je prendrai pour cadre la vision de Jésus. Jésus était prophète, Jésus était prêtre, Jésus était roi.

Dans la 1e partie de sa vie, il s’était montré, il était devenu parfait pédagogue, il avait le talent de l’être, la disposition de savoir apprécier le développement d’un être humain. Cela correspond au don de la prophétie. Un prophète, c’est quelqu’un qui enseigne, qui mène au transcendant, quelqu’un qui dans sa vie témoigne de la vérité. André possédait les moyens de le faire. Il avait cette force, il avait cette obstination, il avait l’énergie, le savoir évènemental de faire participer ceux de son entourage à une vie digne, les enfants surtout…

La première qualité, que je notais en lui, est sa discipline personnelle. Il s’inscrivait naturellement dans les structures dans lesquelles il occupa un rôle responsable. Il occupa des fonctions responsables dans le mouvement Scout. L’année où un jeune campeur mourut tragiquement, c’est lui qu’on choisit pour accompagner le corps du défunt à ses parents. Il était capable de prendre sur soi la responsabilité pour cette mort, de rendre le corps inerte de cet enfant à ses parents.

Professionnellement, Il a rejoint le personnel de l’internat situé à Montgeron au sud de Paris. C’est là où il a rencontré sa future épouse, Hélène, éducatrice elle aussi, ils se sont mariés, et sa vie s’orienta. Ils ont fondé une famille, une famille nombreuse fidèle à la tradition. Alors il a commencé l’éducation de sa famille, son premier grand devoir dans la vie. Car dans l’Eglise Orthodoxe, avant d’être ordonné prêtre, on doit avoir fait l’école de la famille. En fait, ça lui a été une expérience d’une famille grande et nombreuse,

dont plusieurs plus jeunes représentants, bien sûr, sont parmi nous (approbation de l’assistance). Ce n’est pas tellement par la parole qu’il a influencé son entourage, mais surtout par son comportement digne et responsable. Il a pris la charge de sa famille, et plus tard – de la paroisse.

C’est son don d’éducateur responsable qui l’amena à rejoindre le personnel de l’internat à Mongeron, où il rencontre Hélène. Leur mariage l’a conduit à prendre la tête d’une nombreuse famille (ici présente, que je salue), et plus largement – construire autour de soi, avec le succès qu’on lui connait au long des années, la communauté chrétienne, à Eaubonne d’abord, à Vichy ensuite. Cette détermination a orienté sa vie sur la ferme occupation de pédagogue pour le restant de sa vie. Dès lors, se précisa son parcours de témoignage du sens de la vie humaine : le service du prochain et le sacerdoce dans la fidélité au Créateur. C’est dans le contexte de son témoignage que je lui applique la dignité de «Prophète», personnage divinement inspiré, qui révèle et pratique les vérités cachées divines. En ceci il marchait dans les pas de Jésus, qui durant trois ans en Galilée, tel un prophète, se montra témoin et créateur du salut.

Le deuxième aspect majeur en André fut son ordination au sacerdoce. On sait l’amitié réciproque qu’il partageait avec son ainé, le père Alexis Kniazeff, qui facilita son entrée dans la vocation de prêtre. André vivait un émerveillement lumineux célébrant la liturgie eucharistique. C’est cette expérience mystique qui l’a conduit, outre ma propre observation comme son concélébrant à l’autel, à son édition raisonnée du Sacrement de la Communion. Son sérieux dans la prêtrise, sa dévotion au geste sacré, ne pouvaient manquer d’associer la communauté présente à la joie de leur ascension collective au ciel dans l’Esprit, qui est le fond de l’action eucharistique. Il rayonnait, porté par le sérieux du sacrifice du Golgotha. Le miracle se précisait visiblement dans le partage de la communion de foi dans sa communauté, par l’amour de Dieu et du prochain.

Le troisième aspect du parcours du père André, son ultime geste à la suite du Christ, se révéla à moi le dernier jour de sa vie. Etendu sur son lit, sans force ni parole, de sa dernière énergie il indiqua d’un geste circulaire et décidé, à ceux qui étaient présent dans la maison, de venir l’entourer, ce que nous fîmes. Sans un mot, il nous bénit plusieurs fois, comme il l’avait fait maintes fois à l’Eglise durant les offices, indiquant la paix du Seigneur. Ici fut réalisé en lui le don divin du Sacerdoce Royal. Le roi souffre et meurt pour le peuple, offrande de soi-même au Christ Rédempteur. S’appuyant sur sa nature princière première, maintenant royale, le père André a vécu son Gogotha emblématique et salvateur, plein de foi et d’espérance, dans le sillage de la démarche de Jésus ressuscité et dans la certitude de l’amour de Dieu, Sauveur de l’humanité. Ainsi mourut-il, empli de paix et dans la certitude de sa foi.

Les dons de prophétie, du sacerdoce et de la royauté se révélèrent en mon frère en pleine mesure humaine, reflétant la présence du Christ – prophète, prêtre et roi – au centre de sa vie. Il nous ne reste que de nous inspirer de son exemple, valeureux, et en soi modeste, du chrétien qu’il était.

Prêtre Michel Fortounatto (frère du défunt), Le 15 janvier 2020

Dimanche de l’Exil d’Adam – dimanche du Pardon Troyes 2020

Le dimanche du Pardon, le dimanche d’entrée en carême est aussi celui de l’Exil d’Adam. L’appellation dimanche du Pardon est claire. La finalité du Grand carême est double – c’est une période de préparation à Pâques, à la fête de la Résurrection du Christ. C’est aussi une période où nous fournissons davantage d’efforts, une période où nous essayons de vivre en nous rapprochant de l’idéal de vie auquel nous sommes appelés. Pour éviter le risque de sombrer dans le désespoir, parce que nous nous rendons compte de notre éloignement de la perfection, et parce que nous sommes incapables de fournir des efforts sur une trop longue durée, le Grand carême qui précède la Semaine de la Passion est limité dans le temps, même s’il peut sembler long.

Dans la prière que le Christ nous a léguée, il est recommandé de demander à Dieu de nous pardonner nos fautes, comme nous pardonnons ceux qui nous ont offensés. Il nous est annoncé aussi, sans ambiguïté, que nous serons jugés de la façon dont nous aurons jugé notre prochain. Si nous avions cela en permanence à l’esprit, si nous avions conscience des risques spirituels que nous prenons en oubliant ces recommandations, nous ferions plus attention. Le dimanche du Pardon met l’accent sur ces recommandations. L’on ne peut entrer en carême sans avoir pris conscience, en demandant pardon à notre prochain de la tendance à juger qui nous est trop naturelle.

En revanche, l’intérêt de la commémoration, en début de carême, de l’Exil d’Adam est moins clair. Il est rapporté dans la Genèse, qu’Adam, le premier homme, avec Eve, sa compagne, ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cela signifie qu’ils étaient potentiellement parfaits, qu’ils étaient immortels, et complètement libres. La seule restriction à leur liberté était la reconnaissance de leur statut d’humains, incapables d’acquérir la connaissance sans l’aide de Dieu, tout en étant libres de choisir entre le bien et le mal. C’est ce dernier point qui est à l’origine de la chute d’Adam, chute partagée avec Eve. Ils ont voulu acquérir la connaissance, et donc la perfection, par eux-mêmes, sans se référer à Dieu et ils ont enfreint la seule règle qui leur avait été imposée. Ils ont été victimes de l’orgueil. L’on dit communément que Dieu les a alors chassés du paradis. En fait, ils s’en sont chassés eux-mêmes et ont pris « le chemin de l’exil ». Cela signifie qu’ils se sont privés de l’immortalité et sont devenus sujets à la maladie et à la tendance à choisir le mal plutôt que le bien.

Nous sommes les descendants de ces exilés. Nous sommes mortels, sujets aux maladies – physiques comme spirituelles. La finalité d’une vie chrétienne est le retour d’exil, le rétablissement de l’image de Dieu en nous. Ce retour ne peut s’opérer définitivement qu’à notre naissance au ciel, qu’à notre mort. Parfaitement conscient de notre faiblesse, le Christ indique la marche à suivre pour atteindre ce but. Cette marche à suivre est indiquée dans les Evangiles et dans les épîtres des apôtres. Nous ne parviendrons jamais à la perfection, car seul Dieu est parfait, mais dans la parabole de l’enfant prodigue, il est bien clair que le Père pardonne son fils dévoyé, alors qu’il n’a même pas demandé pardon, uniquement par amour et parce que le fils prodigue est resté complètement humble, n’attendant rien, n’espérant rien, sauf d’être traité comme les animaux de la ferme paternelle.

Cela signifie que notre retour d’exil dépend du pardon accordé à ceux qui nous ont offensés. Le rite du Pardon vraiment assumé est à la fois douloureux et libérateur. Retombons en enfance. A l’âge adulte, il ne nous est pas naturel de demander pardon quand nous avons commis une faute, parce que nous n’en avons que trop rarement conscience, ou en avons honte, comme Adam et Eve qui se sont cachés après avoir commis la faute. Les enfants qui demandent pardon ajoutent « je ne recommencerai pas », ce qu’ont omis de faire Adam et Eve. Ne reproduisons pas ce qui a été fait par le premier homme. N’imaginons pas que nous serions capables de nous passer de Dieu. Ayons l’humilité de nous en rendre compte. Evitons de juger notre prochain et pardonnons le, comme nous voudrions que Dieu et ce prochain nous pardonnent. Si aujourd’hui, à l’occasion des vêpres du Pardon, nous pardonnons de façon automatique, sans trop y réfléchir, si nous ne réussissons pas aujourd’hui à pardonner sincèrement, fixons nous comme un des objectifs de carême de travailler en ce sens. La prière pénitentielle en français et en russe peut nous aider.

Покаянная молитва о. Владимира Лапшина

Общая покаянная молитва   о. Владимир Лапшин

Мы постоянно согрешаем перед Богом тем, что забываем о Нем в суете нашей жизни. Даже нельзя сказать, что и забываем — ведь забыть можно того, кого знаешь, кого помнил, а в нашей жизни чаще всего Бога просто нет. Мы не можем Его забыть, потому что мы Его и не знаем, потому что мы никогда Его и не помнили. Мы не раз с вами говорили о том, что в нашей жизни есть религия. В нашей жизни, может быть, даже есть идея Бога, есть определенные представления о Боге, есть определенные правила, религиозные предписания — то есть все то, что можно назвать религией. Но нет Бога. Нет Бога Живого, Бога, Которого бы мы любили, Бога, с Которым бы мы общались, Бога, Которого бы мы слушали, Бога, которому бы мы доверяли свою жизнь, Бога, за Которого мы готовы были бы умереть. Ведь что такое любить? Любить кого-то — это, значит, быть готовым отдать жизнь свою за этого человека. Или — за Бога. Первая заповедь — Господь говорит: «Возлюби Господа Бога твоего всем сердцем твоим, всею душою твоею, всем разумением твоим» — вот эту-то заповедь мы не исполняем. Мы не любим Его, потому что Его просто нет в нашей жизни. Но самое страшное — то, что мы порой просто и не хотим Его знать. Мы не хотим, чтобы Он был в нашей жизни. Нас вполне устраивает религия. Нас вполне устраивают правила, которые мы можем выполнять, а можем не выполнять — мы всегда найдем себе оправдание: почему я не исполнил ту или иную заповедь, мы всегда найдем себе какие-то смягчающие обстоятельства, если нам не удалось выполнить то или иное религиозное предписание. А что будет, если в нашу жизнь ворвется Бог? Если Он начнет действительно владычествовать, если Он действительно проявит Свою силу и власть — да что же это за жизнь будет? Зачем это нужно? И мы не впускаем Его. Мы не знаем Его, и знать не хотим. Конечно, мы Ему прямо этого не говорим, мы не говорим Ему: «Я Тебя не знаю, и знать не хочу. Я Тебя не люблю и не хочу любить. И не хочу за Тебя умирать и не хочу жить с Тобой», — конечно, мы до такой наглости не доходим. Но всей своей жизнью, всем своим поведением, всеми своими отношениями мы свидетельствуем именно об этом. Мы это прикрываем благочестивыми словами, благочестивыми молитвами, которые вычитываем по молитвеннику. Ведь мы с Ним не общаемся: любить кого-то — это, значит, быть в постоянном общении с этим любимым. Это значит — постоянно с ним говорить, его слушать. Может быть, просто быть рядом, чтобы сердца бились в унисон. Но в нашей жизни этого нет. Но мы понимаем, что вроде что-то должно быть, поэтому вот это общение, вот эту подлинную молитву мы заменяем молитвословием, молитвенным правилом: отбарабанили утреннее правило — ну и хорошо, вроде я помолился, отбарабанили вечернее правило — вроде бы и замечательно. Но это же… это же страшная подмена, это ложь. Это ложь. Это не молитва, это не общение с Богом, это не проявление любви. Представьте себе — здесь люди все взрослые — что вы кому-то … ваш муж или ваша жена, или просто любимый человек, и вот была любовь — сколько красивых слов вы находили! Вам не нужен был Пушкин, вам не нужен был Шекспир, вам не нужны были сонеты Шекспира, вы обходились своими словами, вы находили простые и в то же время красивые, удивительно глубокие слова для того, чтобы передать свою любовь. И потом что-то куда-то исчезло. Но вы понимаете, что общение-то должно какое-то быть. И вот вы отделываетесь дежурными фразами, какими-то дежурными словами. Можете стихи прочитать. Но вы прекрасно понимаете, что любви-то нет. И что это ничего не передает, это просто затыкает дырку в бублике, это заполняет паузу неловкую. Вот то, что мы называем молитвой, то, что мы называем нашими отношениями с Богом, то, что мы называем нашей духовной жизнью — это и есть вот эта дырка от бублика, которую мы пытаемся заполнить. Это и есть заполнение паузы. Мы должны это понять. Мы должны это признать, честно. Лучше честно сказать: «Да, Господи, все на самом деле так, все так катастрофически, все так страшно. Но я не хочу, чтоб так было, я понимаю, что так нельзя. Помоги мне Сам, хочу я или не хочу. Помоги мне, спаси меня, вытащи меня!» И это будет честнее, это будет правильно, вот тогда действительно что-то в нашей жизни будет происходить, меняться. А ведь можно годами, годами замазывать вот эти трещины, щели, прикрывать, маскировать все это. Видимым благочестием. А потом с ужасом понять, что десять, двадцать, тридцать лет прожил, пробыл в Церкви, ходил в церковь — и ничего не произошло. Люди приходят, часто порой говорят, с ужасом говорят: «Я стал хуже, чем я был когда-то». Может быть, реально, действительно. Не в том смысле даже, что мы стали совершать какие-то более страшные поступки, нет. Это не так страшно на самом деле. Это не так страшно. Страшно — когда мы вообще просто перестаем что-то замечать. Страшно — когда мы просто перестаем что-то чувствовать. Страшно — когда наступает отупение, окаменение сердечное. Отупение чувств — вот что страшно. Это — то, что обличал Господь, Он постоянно говорил: «Горе вам! Горе вам, книжники и фарисеи, горе!» Потому, что действительно, Живого Бога они заменили книгами, обрядами, предписаниями, молитвословием и так далее. Но ведь это все в нашей жизни, все то же самое. Все то же самое.

Господи, прости нас грешных!

Мы согрешаем тем, что постоянно забываем благодарить Его за те испытания, за те скорби, за те трудности, которые Он посылает в нашу жизнь. Мы никак не хотим понять, принять, смириться с тем, что вот это и есть то, что нам сегодня более всего необходимо. Ведь мы, в конечном счете, хотим, хотим где-то в глубине, в самой глубине, там, где дыхание Божие живет в каждом из нас, то, что от Духа Божия — вот в той глубине каждый из нас хочет все-таки соединиться с Богом. Каждый из нас все-таки хочет спасения. Но спасение невозможно без духовной работы. Спасение невозможно без духовного возрастания. Мы не раз говорили, что Царство Божие — это не царство калек, духовных и нравственных уродов. Царство Божие — это царство святых, это царство совершенных, это царство обоженных людей. И этими святыми, совершенными, обоженными должны стать мы. И мы не раз с вами говорили о том, что мы мало, что можем для этого сделать. Бог дает нам обожение, Бог освящает, Бог совершенствует. Но Он это делает через те испытания, через те скорби и трудности, через которые мы должны пройти. Такая духовная работа. Господь ставит задания, Господь создает эти условия, Господь разрабатывает методику, скажем так, но делать-то мы должны. С Его помощью, по Его советам, по Его наставлениям, следуя за Ним. Но — мы. За нас этого никто не сделает. И мы должны были бы благодарить Бога за Его доверие к нам, за то, что Он дает этим испытаниям входить в нашу жизнь. Но вместо благодарения — ропот, ворчание, постоянное недовольство…

Господи, прости нас грешных!

Мы согрешаем тем, что, не желаем понимать или принимать эти, по сути, самые начала христианства. Ведь то, о чем я сейчас говорил, это не какие-то вершины духовной жизни, это не какие-то тайны откровения Божия — это начала христианства, это самые азы, это то, о чем должны говорить в первый день в первом классе детской воскресной школы. Это — то, с чего христианство начинается. Господь говорит: «Если кто хочет следовать за Мной, кто хочет быть христианином — отвергнись себя (то есть: забудь о себе), возьми свой крест и иди за Мной на Голгофу». Христианство — с этого только начинается. Но мы не хотим. Не хотим, чтобы оно начиналось в нашей жизни. Мы не хотим креста, мы не хотим Голгофы, мы не хотим следовать за Христом. Поэтому мы просто подменяем христианство языческой религией. Ведь то, во что мы превращаем христианство, то, что порой мы называем православием — это самый примитивный шаманизм, и мы не раз об этом с вами говорили.

Господи, прости нас грешных!

Мы согрешаем и против людей. Согрешаем той же нелюбовью: как мы не любим Бога, мы точно так же не любим и людей. Мы бываем равнодушны к страданиям других, бываем жестоки, очень часто гневаемся, раздражаемся.

Господи, прости нас грешных!

Мы согрешаем осуждением других людей, тем самым, осуждая самих себя. Ведь Господь говорит: «Не судите! Не судите, и не судимы будете. Каким судом судите других, таким судом и вас будут судить. Какой мерой мерите другим, такой мерой и вам отмерится».

Мы согрешаем порой завистью к другим людям, согрешаем злорадством, согрешаем какими-то гнилыми, грязными, ненужными словами, ложью, наговорами, слухами, сплетнями, пересудами, порой даже не считая это грехом. Очень часто какие-то пересуды, обсуждения кого-то становятся нормой нашей жизни. Мы постоянно начинаем наши разговоры: «А ты знаешь, вот он (или «она») вот то-то и то-то, а вот он-то…» Мы много раз с вами говорили, что говорить о ком-то за его спиной — это грех. Это грех. И мы постоянно это делаем, мы постоянно этим грешим.

Господи, прости нас грешных!

Мы согрешаем тем, что очень легко обижаем других людей и очень легко обижаемся сами. Но очень трудно прощаем. Очень трудно прощаем. Хотя нам с вами Господь говорит: «Прощайте! Прощайте — и прощены будете». Каждый день мы помногу раз читаем молитву «Отче наш» или, по крайней мере, должны были бы ее помногу раз читать. Мы произносим слова: «И остави нам долги наша яко же и мы оставляем должником нашим», — то есть: прости нам наши грехи так, как мы прощаем другим людям. Но ведь мы сами-то не прощаем. С трудом прощаем. То есть, тем самым мы себе подписываем приговор. Мы сами, читая эту молитву, тем самым говорим Богу: «Господи, Ты видишь: я не прощаю — и Ты мне не прощай. Вот так, как я не прощаю, так и Ты мне не прощай», — вот ведь что мы произносим. Мы порой тараторим эти слова, не вдумываясь. Давайте сейчас хотя бы вдумаемся. Давайте сейчас хотя бы, перед началом этой Божественной Литургии поймем, что нельзя жить с обидой, нельзя жить с немирным сердцем. Давайте будем молиться, давайте будем сейчас пытаться простить тех, кто обидел нас, и просить у Бога прощения.

Господи, прости нас грешных так, как мы сейчас пытаемся простить согрешившим против нас!

Господь заповедал нам любить врагов наших. Давайте вдумаемся в эти слова: «любить врагов». Павел говорит о любви: «любовь долготерпит, любовь милосердствует, любовь покрывает все, любовь все прощает, любовь не ищет своего», не ищет своей выгоды, какого-то своего интереса. И вот мы так должны относиться к врагам нашим. К тем, кто нам вредит, к тем, кто делает что-то подлое по отношению к нам. Если мы честно посмотрим на свои отношения с людьми, то мы увидим, что мы даже к родным, к близким — то есть, к тем людям, кого мы безусловно должны любить — даже к ним мы так не относимся. Даже в отношении к ним мы бываем жадными, расчетливыми, нетерпеливыми, бескомпромиссными.

Господи, прости нас грешных!

Мы очень часто согрешаем гордыней, тщеславием, самомнением. Мы согрешаем тем, что отягощаем свою душу дурными помыслами, нечистым воображением.

Мы согрешаем и тем, что убиваем свою жизнь своим телесным невоздержанием. Невоздержанием в питье, в пище, в развлечениях, в удовольствиях.

Господи, прости нас грешных!

Родные мои, давайте будем сейчас молиться, давайте будем молиться, просить у Господа прощения за все то, в чем мы действительно виноваты. Давайте будем молиться, просить Его об исцелении от наших духовных и душевных немощей, с которыми мы сами не справляемся. Ведь все то, о чем мы сейчас с вами говорили — в лучшем случае, мы можем видеть в себе это, мы можем сожалеть о том, что в нас это есть, но мы ничего не можем сделать для того, чтобы этого не было. Никто из нас сам не может справиться со своей гордыней, никто из нас сам не может справиться со своей раздражительностью, или гневливостью, или болтливостью, или лживостью. Это невозможно человеку. Но невозможное человеку возможно Богу. Господь может омыть, очистить, исцелить, но только при одном условии: если мы будем этого хотеть, если мы будем этого жаждать, если мы будем к этому стремиться всей своей жизнью. Если мы будем этого хотеть каждой клеточкой своего тела, каждой клеточкой своей души — тогда это обязательно придет. Может, не сразу, не вдруг, но придет. Давайте будем сейчас молиться, просить Господа о том, чтобы Он дал нам сегодня возможность неосужденно подойти ко Святой Чаше, не по нашим заслугам, не по нашим каким-то достоинствам — их просто нет у нас — а исключительно по Его милости, по Его любви.

Давайте будем молиться.

Calendrier des offices 2019-2020

Ajouts ou modifications en rouge :

VÊPRES 18 H LITURGIES 10 H 30 (sauf mention contraire)

Samedi 14 septembre 2019 Dimanche 15 septembre 2019
Samedi 12 octobre Dimanche 13 octobre
Samedi 9 novembre Dimanche 10 novembre
Samedi 7 décembre Dimanche 8 décembre : Saint Nicolas -Fête paroissiale

Samedi 18 janvier 2020 Dimanche 19 janvier 2020
Samedi 8 février Dimanche 9 février

Samedi 29 février et Dimanche 1er mars 2020 Liturgie à 10 h  Литургия в 10 часов
Vêpres du Pardon après les agapes du dimanche, à 13 h 30 Прощеное воскресенье – вечерня с чином прощения в 13ч30, после трапезы. Начало Великого поста.

Samedi 28 mars Dimanche 29 mars

Dimanche 19 avril : offices de Pâques à 17 h 30 (à repréciser) Пасхальные заутреня и Литургия в 17-30

week-end 8-9-10 mai: célébration de la translation des reliques de Saint Nicolas. Si les circonstances le permettent, cela pourrait être l’occasion d’inaugurer la nouvelle église en présence de notre Métropolite-Archevêque. Les jours et horaires seront alors à préciser. Si ce n’est pas possible vêpres et liturgie aux Cumines les 9 et 10 mai.

Samedi 20 juin  Dimanche 21 juin
Contacts :

p. André (Krementzoff), recteur : tél. 01 47 49 25 14
andrekr@wanadoo.fr
Yves Deplanque, marguillier : 13, rue Jean Bareth 10120 Saint André-les Vergers
Paul Southarewsky 5 rue du Bois 10320 Bouilly tél. 03 25 76 69 18
southarewsky.michele@orange.fr
Le calendrier pouvant être sujet à modifications , vérifiez les dates avant les Offices sur le site
www.orthodoxie-troyes.fr

CALENDRIER DES OFFICES 2018-2019

Vêpres à 18 h                                              Liturgies à 10 h 30

samedi 15 septembre 2018                            dimanche 16 septembre 2018

samedi 13 octobre 2018                                 dimanche 14 octobre 2018

samedi 10 novembre 2018                             dimanche 11 Novembre 2018

Saint Nicolas Fête paroissiale:

samedi 8 décembre 2018                                 dimanche 9 décembre 2018

dimanche 6 janvier 2019 : vêpres et matines de Noël à 17h30

samedi 19 janvier 2019                                    dimanche 20 janvier 2019 : Théophanie

samedi 9 février 2019                                       dimanche 10 février 2019

dimanche 10 mars:   début du Grand- Carême Vêpres du Pardon à 18h00

lundi 11 mars liturgie des Présanctifiés à 18h00

samedi 30 mars 2019                                         dimanche 31 mars 2019

dimanche 28 avril à 17h00 matines de Pâques, suivies de la liturgie pascale

samedi 18 mai 2019                                            dimanche 19 mai 2019

samedi 22 juin 2019                                             dimanche 23 juin 2019

 

Le calendrier pouvant être sujet à modifications, vérifiez les dates avant les offices sur le

site : www.orthodoxie-troyes.fr

contacts:

André Krementzoff   Recteur tél. : 01 47 49 25 14  andrekr@wanadoo.fr

Anastasios Kokkalas 18 rue des Dames Sainte Savine tél. : 06 75 22 17 19 anastasios.kokkalas@free.fr

Paul Southarewsky 5 rue du Bois 10320 Bouilly tél. : 03 25 76 69 18 southarewsky.michele@orange.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

                                          

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4-ème dimanche de carême

4-ème dimanche de carême Hb 6, 13-20 Mc 9, 17-31 Troyes

Nous avons célébré les vêpres du Pardon il y a quatre semaines. Elles ont marqué notre entrée en carême et nous ont rappelé que le pardon des offenses était une des conditions essentielles de notre salut. Le lendemain, nous avons célébré une liturgie des Dons présanctifiés. En semaine, pendant le Grand carême, on ne célèbre ni la liturgie de St Jean Chrysostome, ni celle de St Basile, car elles ont toutes les deux un caractère festif. En revanche, là où c’est possible, on célèbre chaque jour des vêpres. Pour que les fidèles et le clergé puissent communier en semaine, les mercredis et vendredis soirs, les vêpres peuvent être suivies de la liturgie des Présanctifiés. La rédaction de cette liturgie est attribuée au Pape Saint Grégoire-le-grand, un saint de la fin du 6-ème siècle, un saint commun aux Eglises catholique et orthodoxe. L’aspect pénitentiel de la liturgie des Présanctifiés est marqué. Les vêtements et les linges liturgiques sont noirs. Les lectures psalmodiées des psaumes et d’extraits de l’Ancien testament sont nombreuses. Les chants sont exécutés par le chœur sur des mélodies de carême, en mode mineur, et la Grande entrée se fait en silence. Nous avons célébré cette liturgie à la place de la Lecture du canon de saint André de Crête. Il fallait que la communauté de Troyes ne soit pas privée de sa liturgie mensuelle et qu’elle puisse participer à des offices spécifiques au Grand-carême. Cela a été le cas également hier soir, puisque nous avons célébré l’office d’onction des malades qui nous a rappelé que la chute du premier homme avait eu pour conséquence la transmission d’une maladie héréditaire. Cette maladie spirituelle, nous en sommes tous malades, même si nous n’en avons pas conscience. Nous avons hérité en même temps de deux sortes de « gênes » présents dans notre ADN spirituel, l’un positif, l’autre négatif, qui nous ont été donnés à la naissance. L’enfant qui naît a, comme Adam, été créé à l’image de Dieu et à Sa ressemblance, qu’il est appelé à conserver et à développer. Cette aspiration au Bien est « le gêne positif ».

Malheureusement, le même enfant, au fur et à mesure qu’il perd son innocence première, est, de plus en plus, sujet à ce que les Pères de l’Eglise appellent les passions. Pour résumer ce qui est l’objet d’un ouvrage de 848 pages, consacré au traitement, à la thérapeutique des maladies spirituelles – nous avons plus de facilité à faire le mal que le bien. Le « gêne négatif » semble plus puissant que le « gêne positif ». Et lorsque nous réussissons parfois à résister quelques temps à l’attrait du mal, présenté avec beaucoup de séduction par le Malin, nous gâchons tout en éprouvant une satisfaction sournoise et destructrice. L’orgueil est la passion la plus dangereuse. Le danger est d’autant plus grand que l’orgueil se manifeste de façons extrêmement différentes, souvent difficiles à déceler.

Alors, comment rétablir l’image de Dieu en nous, et que devons-nous faire pour acquérir la ressemblance ? Quels sont les traitements pour nos maladies spirituelles ? Il y en a plusieurs, et ils se complètent. Le Grand carême est la période idéale pour cette thérapie de choc.

C’est d’abord la fréquentation assidue des offices, en particulier, celle des offices spécifiques au Grand carême. « L’offre » de ces offices est malheureusement très limitée à Troyes. Il est recommandé à ceux qui le peuvent de se rendre le plus souvent possible au Monastère de Bussy-en-Othe et de faire profiter les paroissiens non-motorisés de leur voiture.

Nous-nous sommes demandé pardon le jour de l’entrée en carême. Cela a été un bon début. Continuons de fournir des efforts dans le domaine de l’amour du prochain. Fixons-nous comme but de ne pas le juger. Le p. Alexandre Men’ demandait à ses paroissiens de se livrer à une expérience très instructive – ils devaient essayer pendant au moins une journée de ne juger personne. Le soir, ils constataient l’étendue de la catastrophe. Pendant les sept semaines que dure la période de préparation à Pâques, il faudrait que nous arrêtions de juger notre prochain en permanence, et que cela devienne un réflexe … Alors, à chaque chute, parce que nous ne sommes pas meilleurs que les fidèles du p. Alexandre, relevons-nous et continuons de fournir des efforts, sans sombrer dans le découragement.

En plus du traitement de fond, trois médicaments spirituels, au moins, sont à notre disposition. Il y a l’onction des malades, proposée hier soir. Il y a le renouvellement de notre baptême, qu’est la confession des péchés. Le sacrement de pénitence, qui les efface, est proposé toute l’année, mais il est un passage obligé pendant le Grand carême.

Le troisième médicament est la communion aux Saintes Espèces. Quand il n’y a qu’une seule possibilité par mois de communier – on ne peut se permettre de la négliger. Si votre conscience vous fait hésiter, parce que vous estimez ne pas être prêts, sachez que personne n’est prêt, personne n’est vraiment digne de communier – l’enfant prodigue de la parabole a été reçu par son père, alors même qu’il n’avait pas encore demandé pardon. Si vous vous sentez « enfant prodigue », vous avez raison, et si vous n’avez pas eu le temps de vous confesser avant le début de la liturgie, venez tout de même communier, vous régulariserez votre situation spirituelle par une confession après le passage à la croix

Tous ces traitements, tous ces médicaments spirituels sont à compléter par une ascèse raisonnable, par la prière et la lecture des Ecritures et de livres spirituels. En plus de la relecture des Evangiles, l’Eglise propose celle de la Genèse et du livre des Proverbes. On ajoute traditionnellement la lecture des psaumes.

Bonne continuation du carême à tous !